Entre direction, transmission et partage

Je ne conçois pas mon rôle de dirigeant comme celui qui impose un chemin à suivre à ses collaborateurs, mais plutôt comme celui qui apporte les outils et la matière première pour concevoir la route ensemble. C’est en concevant une réelle œuvre collective que chacun peut se sentir pleinement impliqué.  

Il n’est pas anodin de mentionner que le parcours d’Edouard chez OneChocolate – où il a occupé tous les postes avant de devenir Directeur de l’agence – a forgé sa vision du travail en équipe. Toujours proche de ses collaborateurs sur le terrain, il jongle entre prospection de nouveaux clients, encadrement, ressources humaines et relations clients. Il sait s’entourer de collaborateurs différents pour chaque tâche et tente d’exploiter au mieux les talents de chacun. Son évolution progressive au sein de l’agence lui permet d’apprécier les besoins de ses équipes afin de donner la meilleure direction pour offrir aux clients le meilleur service possible.

L’aspect protéiforme de ses fonctions l’a conduit à devoir surmonter quelques écueils, qui vont de difficultés liées à la priorisation de tâches aussi urgentes les unes que les autres au regret (partagé par beaucoup) que le temps ne soit élastique que lorsque l’on n’en a pas besoin. Il s’est découvert une ambition professionnelle : faire évoluer OneChocolate et tenter, dans la mesure du possible, d’apporter son concours à un secteur des relations presse en constant renouvellement. Comme il se décrit si bien lui-même : « Je suis un naïf qui veut faire de grandes choses. »

Ce Candide assumé, passionné d’informatique, de littérature, de jeux de société et de peinture, trouve son inspiration auprès du peintre Pollock, du romancier fantastique Terry Pratchett, de la navigatrice Tracy Edwards et de l’inconnu(e) qui a su si bien inventer le fil à couper le beurre. Il a abordé la communication au cours de ses études par le biais de l’informatique et des réseaux avant d’orienter sa carrière vers les relations presse dans les nouvelles technologies. Ayant passé une grande partie de sa jeunesse entre la Réunion, l’Afrique du Sud et les quatre coins de la France, il a développé une curiosité naturelle pour l’autre et l’ailleurs, une maîtrise de l’anglais, ainsi qu’une volonté de comprendre les différences entre les cultures ; autant de qualités qui l’aident au quotidien dans ses activités.

Son intérêt pour l’altérité nourrit son désir de partage et il s’emploie du mieux possible à resserrer les liens au sein de ses équipes, selon une approche où la bienveillance joue le rôle de vertu cardinale. Amoureux de nature et de grands espaces, la préservation de notre environnement lui tient à cœur et c’est notamment pour ces raisons qu’il a fait du vélo son moyen de locomotion favori et qu’il a décidé de reverser 1% du chiffre d’affaires de OneChocolate à des associations écologiques en devenant membre de l’association 1% for the planet. À titre personnel, son modèle idéal est celui du vulgarisateur qui saurait rendre des notions complexes accessibles au plus grand nombre sans les dénaturer.

Paroles pêle-mêle

– Ma vision du monde du travail ?

La complexité du monde fait qu’il est important pour une entreprise d’être bien accompagnée et de disposer des bons outils pour toucher les bonnes personnes au bon moment.

– L’un des moments les plus magiques de mon existence ?

Je me trouvais à bord d’un voilier de course, dans une nuit noire sans lune, au large du cap Corse. Seul à la barre durant mon quart pendant que mes coéquipiers se reposaient et pleinement concentré sur la marche du bateau dans le but de remporter cette régate au long cours, je fus surpris par un bruit étrange. D’abord très inquiet qu’il s’agisse d’un récif ou d’un OFNI non répertorié, je me suis immédiatement préparé à changer la course du bateau pour éviter une collision éventuelle. Je fus finalement rassuré lorsqu’un son semblable à celui d’un geyser se fit soudain entendre. Je compris alors qu’une baleine avait décidé de partager un bout de route avec moi. La nuit était trop profonde pour apercevoir autre chose qu’une immense masse sombre, mais avoir cette baleine à mes côtés pendant plus d’une heure a transformé ce quart solitaire en un grand moment jubilatoire et mémorable.

 

Portrait par Benjamin Mallais